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Approche(s) méthodologique(s) de référence(s)

Plusieurs approches au sens d’axes d’investigations possible sont, en théorie, envisageables pour effectuer un bilan physique sur le sujet :

  • L’approche « ressource » : vise à établir le bilan des ressources territoriales primaires en biomasse solide produites sur le territoire et valorisées à des fins énergétiques. Cette approche cible les ressources primaires et/ou les produits transformés sur le territoire (plaquettes, granulé, buchettes, bûche).
  • L’approche « consommation » : vise à établir le bilan des produits bois consommés sur le territoire dans les installations destinées à la valorisation énergétique de la biomasse solide (appareils domestiques, chaufferies collectives ou industrielles simples ou en cogénération, unités de pyrogazéification), peu importe la provenance de la ressource. A noter que, par simplification, la consommation brute ou primaire d’énergie, dans ce type d’approche, est associée à la production territoriale de chaleur quelle que soit l’origine des produits bois consommés.

L’approche « consommation » détaillée dans le présent référentiel est utilisée pour estimer les émissions atmosphériques territoriales (polluants dont émissions de GES) liées à la combustion de la biomasse. Elle est à ce titre préconisée dans le guide PCIT2 et considérée comme l’approche dite « de référence » pour le calcul des indicateurs de production.

Limites d'interprétation des indicateurs issus de l'application de l'approche de référence

L’approche « consommation » ne permet pas de cerner les questions de dépendance énergétique des territoires à échelle fine, ni de situer le niveau d’interdépendance des territoires les uns aux autres en matière de ressource. Elle ne permet pas de mesurer la distance d’approvisionnement moyenne des installations présentes sur le territoire. L’approche « ressource » est donc fortement recommandée en complément, notamment pour alimenter des approches prospectives, en lien avec l’évolution des besoins de chaleur et des autres usages du bois.

Une traçabilité fiable des produits bois consommés ou transformés est susceptible de permettre un croisement des approches. Ce n’est pas le cas actuellement car il est encore difficile de tracer les flux de produits bois depuis leurs sites d’extraction jusqu’à leur utilisation finale et les échanges commerciaux entrants et sortants à ce sujet à l’échelle régionale/territoriale.