Approche(s) méthodologique(s) de référence(s)
Émission de GES Scope 1 et 2
L'approche méthodologique dite de référence (préconisée pour la production des indicateurs de pilotage des Plans Climat Air Énergie Territoriaux) correspond à l'inventaire "cadastral" des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) tel que décrite dans le guide méthodologique pour l’élaboration des inventaires territoriaux des émissions atmosphériques (ou guide PCIT2).
Points de vigileances
vigilances Pourdans l’estimationla desmise émissionsen œuvre de GESl'approche territorialesde généréesférence
par l’activité agricole, s’il existe plusieurs
Plusieurs outils de traitement des données sont actuellement utilisés à l’heure actuelle (ClimAgri, Bilan Carbone Territoire et ETL internalisés pour la production des Inventaires Spatialisés des Aasqa), l’ensemble des approches méthodologiques mises en œuvre en 2022 par les OREC ou leurs partenaires s’appuient sur le guide méthodologique pour l’élaboration des inventaires territoriaux des émissions atmosphériques. Ce guide, qui explicite les méthodes applicables pour la mesure des émissions de GES à l’échelle territoriale par source d’émission correspond, de fait, à l’approche de référence préconisée pour la production des indicateurs territoriaux.
Aujourd’hui,d'émissions l’de GES Scope 1 & 2 du secteur agricole : ClimAgri, Bilan Carbone Territoire et outils propres aux Agences de la Qualité de l'Air dédiés à la production des Inventaires Spatialisés. Cette utilisation d’outils différenciés etcombinée lesaux divergences d'interprétations encore possible du guide PCITPCIT2 peuvent conduire à certaines divergences plus ou moins marginales.marginales décrites ci-après :
- Périmètre/données : variables potentielles = N20, pêche, sylviculture, aquaculture mais aussi. Scope 1-2 pour énergie ; sources de données globalement identiques (Agreste en majorité) mais pouvant varier notamment pour l'estimation de la fertilisation (pratiques culturales de fertilisation * surface ou ventilation des achats de fertilisants)
- Sectorisation : affectation des émissions liées aux déjections animales au champs et à l'épandage variables entre les sous-secteurs culture/élevage
- Hypothèses : la variabilité des hypothèses ne peut être évaluée dans le cadre de cette étude. Potentiellement, elle peut concerner les facteurs d'émissions, les hypothèses associées aux modèles (heures de fonctionnement des machines, temps de stabulation, etc.), les données de ventilation, les années de références des sources, les traitements de désecrétisation, les PRG, les données d'ajustements sur le cheptel (volumes de lait, hypothèses de constitutions des cheptels, etc.). Malgré ces nombreuses sources potentielles de variables, les recoupements de données entre les régions montrent des variabilités estimées comme "faibles"[1].
Limites
d'interprétation des indicateurs issus de l'application de l'approche de référenceUne lecture strictement réduite au périmètre dit « cadastral » des consommations et émissions de GES peut limiter la compréhension des enjeux climatiques du secteur agricole (ex : dépendance protéique) et empêcher la quantification des objectifs associés aux émissions indirectes telles que l’alimentation durable et de proximité. Conformément aux recommandations de l’Ademe en matière de diagnostic PCAET, un complément au diagnostic portant sur l’estimation des émissions indirectes est donc recommandé.
En matière d’interprétation des indicateurs territoriaux à partir des méthodologies cadastrales actuelles, il est par ailleurs recommandé une certaine prudence dans l’interprétation des séries temporelles dans la mesure où la disponibilité réduite de certaines données à échelle infrarégionale (ex : techniques d’élevage, gestion des déchets organiques, fertilisation, parc d’engins, consommations d’énergie hors réseau, etc.) conduit à un lissage des variables régionales et nationales à échelle locale qui peut masquer la spécificité de certaines situations/évolutions à petite échelle.